mardi 14 août 2007

Tunistan oupps!!! je veux dire Turkeménistan


Le Turkménistan est un pays d'Asie centrale, entouré de l'Afghanistan, de l'Iran, de la mer Caspienne, du Kazakhstan et de l'Ouzbékistan.

.L'histoire du Turkménistan s'étend sur plusieurs millénaires, puisque des vestiges archéologiques vieux de 5000 ans ont été découverts sur le territoire du pays.


Politique

[Saparmyrat Nyýazow était le chef de la république socialiste soviétique du Turkménistan entre 1985 et 1991. De 1991 à sa mort en décembre 2006, il dirigeait la pays de manière autoritaire et ne tolérait aucune opposition. À sa mort il est remplacé par intérim par le vice-premier ministre Gurbanguly Berdimuhammedow.Un très important culte de sa personnalité est encore en place, on trouve son visage presque partout dans le pays, des billets de banque jusqu'aux bouteilles de vodka. Il est rebaptisé Türkmenbaşy (ou en français le « Chef des Turkmènes », prononcer "turk-mène-ba-chi"). La fête nationale correspond à l'anniversaire du président, le 19 février. Une statue de lui, dorée à l'or fin, tourne sur elle-même dans la capitale Achgabat de manière à ce que son visage soit toujours tourné vers le soleil.[1].Le Turkménistan fait partie de la Communauté des États indépendants (CEI). En août 2005, le Turkménistan décide de devenir un simple « membre associé ».Le pouvoir législatif est exercé par le Conseil du Peuple, une assemblée de 2 500 membres.Suite à la mort de Niazov, le Conseil du Peuple fixe la date de l'élection présidentielle au 11 février 2007. La Constitution turkmène est par ailleurs modifiée par le Conseil pour permettre au président par intérim Gurbanguly Berdimuhammedow de se présenter. Grand favori, il est élu avec 89% des voix face à cinq prétendants. Il est officiellement investi le 14 février 2007, prêtant serment sur le Coran et le Ruhnama, livre écrit par son prédécesseur.


Droits de l'Homme

Amnesty International a dressé un tableau très noir [2] de la situation au Turkménistan en 2003, et s'est notamment montré pessimiste sur une éventuelle évolution positive à cause de :l'assentiment tacite des États-Unis et de la Russie au pouvoir turkmène, grâce à la non-ingérence du pays chez ses voisins et son absence de prétentions militaires et territoriales ; la présence de réserves de gaz naturel attirant des investissements occidentaux et russes très profitables ; un relatif désintérêt des médias occidentaux, de par la situation géographique du pays et sa faible démographie ; une opposition politique traquée et muselée ; l'absence de presse intérieure indépendante. La situation des droits de l'homme au Turkménistan est toujours critique en 2006. Le régime dictatorial, un des plus autocratiques au monde, restreint un grand nombre de libertés. Selon Human Rights Watch, on peut citer parmi les atteintes aux libertés[3] :assimilation forcée des minorités ethniques ; discriminations, restriction de la liberté de mouvement, interdiction des langues minoritaires ; limitations délibérées de l'accès à la culture et à l'art (fermeture des bibliothèques en province) ; interdiction des partis politiques (à l'exception du parti officiel) ; justice expéditive (non respect des droits de la défense) pour les opposants politiques ; non respect des droits des détenus, morts suspectes en prison ; pas de liberté d'expression, notamment de liberté de la presse, pour ce qui touche à la politique du président ; pas d'accès à la presse internationale, peu à Internet (moins d'un internaute pour cent habitants en novembre 2006) ; non respect des droits des enfants, programmes scolaires fortement marqués par la propagande officielle au détriment des disciplines classiques (mathématiques, histoire du pays, géographie, littérature...) ; liberté du culte restreinte.

3 commentaires:

Téméraire a dit…

Aya boussou ydikom wejh wé kfé, wkoulou hamdoulla 3alli 3tana.

Transit World a dit…

Hata ene adheka ech kolt ;)

Khanouff a dit…

eh oui...
khanouff résigné :(
http://tnkhanouff.hautetfort.com/