mardi 18 septembre 2007

Colonialisme linguistique "L'afrikaans"

Émeutes de Soweto


"L'afrikaans" Deuxiéme langue officielle d'Afrique du Sud, langue inventé par les colons Holondais et Belges et imposé à la population. Je vous laisse lire:




L'afrikaans est originellement une langue parlée par les colons néerlandais débarqués en Afrique du Sud, également appelés « Boers », mot signifiant paysan.


Le premier texte en afrikaans est un catéchisme musulman du XIXe siècle, destiné à la communauté malaise du Cap.
En 1875, Stephanus Jacobus Du Toit fait partie d'un groupe d'enseignants et de pasteurs de l'église réformée hollandaise qui forment à Paarl dans la colonie du Cap un mouvement de revendication culturel, "Die Genootskap van Regte Afrikaners" (l'« Association des vrais Afrikaners ») dont l'objectif est de défendre et d'imposer l'afrikaans au côté de l'anglais comme langue officielle de la colonie.

Il s'agit pour eux de donner à la langue parlée par les paysans afrikaners ses lettres de noblesse et d'en faire un véritable outil de communication écrite [1].
En 1876, c'est à cette fin que le mouvement dirigé par Du Toit lance une revue en afrikaans, "Die Afrikaanse Patriot" dont S.J. du Toit devient le rédacteur en chef et dont la devise est "écrivez comme vous parlez".


En publiant la prose des lecteurs du journal, Du Toit veut éveiller la conscience nationale des Afrikaners et les libérer de leur complexe d'infériorité culturelle face aux Anglais. Dès lors, la défense de la langue se confond avec celle de l'identité afrikaans .

En 1877, SJ Du Toit publie le premier livre d'histoire des Afrikaners, écrit qui plus est en afrikaans, Die Geskiedenis van ons Land in die Taal van ons Volk (L'histoire de notre pays dans la langue de son peuple) qui s'apparente à un manifeste politique des Afrikaners emprunt de mysticisme. Il relate la lutte d'un petit peuple élu pour rester fidèle au dessein de Dieu, de la révolte de 1795 aux exécutions de Slagter's Neck en 1815, du Grand Trek de 1836 identifié à l'exode d'Égypte au meurtre de Piet Retief et au triomphe de Blood River[3].

En 1925, le gouvernement de James Barry Hertzog lui confère le statut de langue nationale au côté de l'anglais (à la place du néerlandais). Jusqu'en 1990, l'afrikaans sera une des trois langues officielles du Sud-Ouest Africain (au côté de l'anglais et de l'allemand).

La littérature afrikaans développa une tradition poétique, tendant à romantiser l'histoire des Blancs sud-africains. C'est sans doute grâce à cette association de l'afrikaans à l'idéologie de

l'« afrikanerdom » que la population noire a tant résisté à l'enseignement de l'afrikaans (cf. les émeutes de Soweto en 1976).

Mais une innovation importante dans les lettres afrikaans, celle des Sestigers (les « gens des années soixante »), a introduit de nouveaux courants. Ordinairement opposés à l'apartheid et influencé par exemple par Michel Foucault, l'ANC, et d'autres courants de gauche, les Sestigers ont un peu rompu les liens entre l'afrikaans et l'apartheid. On doit donc noter, parmi les écrivains afrikaans modernes les plus importants, André Brink, Breyten Breytenbach (un citoyen sud-africain et français) et Adam Small (un poète dit « de couleur »).
Karel Shoeman, né en 1939 à Trompsburg (État libre d'Orange), est un romancier d'Afrique du Sud qui écrit en langue afrikaans dont les œuvres commencent à être connues internationalement. Romans : En étrange pays (édition originale en afrikaans, date inconnue, traduit de l'anglais en français en 1991, rééd. 2007), La Saison des adieux (publié en afrikaans en 1990 en Afrique du sud, en 2004 en France), Retour au pays bien-aimé (publié en afrikaans en 1972, traduit en 2006 en France).

En 1994, l'afrikaans est devenue l'une des onze langues officielles du pays mais en pratique, l'anglais est devenue la seule langue publique, ce qui a poussé les Afrikaners à entamer une troisième taalbeweging (mouvement linguistique) pour rétablir l'égalité de leur langue avec l'anglais pour la troisième fois dans l'histoire.

Dans l'Afrique du Sud contemporaine, on a essayé d'employer le terme afrikaanses comme appellation ethnique pour désigner les peuples de langue afrikaans pour remplacer le mot afrikaner, mais cette tentative politiquement correcte a échoué.

samedi 15 septembre 2007

Aimer un homme?

Aimer l’amour d'un homme.
Aimer le désir dans le regards d'un homme.
S'aimer à travers l'amour d'un homme.
Aimer la passion du regard d'un homme
Et un jour on aime l'Homme. Un Homme.....

lundi 10 septembre 2007

Qui iwaliou legouera yaderbou bina lmathal


Ma copine s'est fait volé on ordi portable, heureusement les voleur n'ont pas pris les disques dur externe ou était tout son travail.

Elle était dégoûtée je la comprend, elle m'a raconté comment le vol s'est passé c'était à Bruxelles , les voleurs ont cassés la fenêtre et se sont introduit dans son espace de travail.
A la découverte du vol elle a appelé la police, les policiers étaient défaitiste et ne lui ont pas donnés beaucoup d'espoir de retrouver son bien.

Le pire c'est qu'ils l'on pris a la rigolade en lui disant :"Si vous étiez en Tunisie ce genre de chose n'arriverait pas!!!"
Eh oui ce n'est pas une nouvelle blague Belge.
Voila qu'un état policier devient une référence ou même un sujet de rigolade!!!
Ce qu'ils ne savent pas c'est que la police dans notre pays au lieu de protéger le citoyens elle est la prémiere à le voler.

Ps: ma copine n'est pas tunisienne, elle est française et aucun tunisien n'était présent pour inspirer aux policier cette blague de mauvais goût.

lundi 3 septembre 2007

HAD GADIA



Chanson de paix isrélienne reprise dans le film FREE ZONE de Amos Gitai


Had Gadia

Mon père l'avait acheté
Pour le prix de deux sous
L'agneau ! L'agneau !
Mon père l'avait acheté
Pour le prix de deux sous
Ainsi le raconte la Haggada
Rusé, le chat se tenait aux aguets
Il se jeta sur l'agneau et le dévora
Le chien qui avait étranglé le chat
Qui avait dévoré l'agneau
Que mon père avait acheté
Pour le prix de deux sous
L'agneau ! L'agneau !
Alors le bâton s'avance
Il s'abat et corrige le chien
Qui avait mordu le chat
Qui avait dévoré l'agneau
Que mon père avait acheté
Il l'avait acheté
Pour le prix de deux sous
L'agneau ! L'agneau !
Sans hésiter, le feu consume le bâton
Qui avait corrigé le chien
Qui avait étranglé le chat
Qui avait dévoré l'agneau
Que mon père avait acheté
Pour le prix de deux sous
L'agneau ! L'agneau !
Puis l'eau vint éteindre le feu
Qui avait consumé le bâton
Qui avait corrigé le chien
Qui avait étranglé le chat
Qui avait dévoré l'agneau
Que mon père avait acheté
Pour le prix de deux sous
L'agneau ! L'agneau !
[…]
Pourquoi chantes-tu donc, l'agneau ?
Le printemps n'est pas encore là et la Pâque non plus
Est-ce que tu as changé ?
Moi, j'ai changé cette année
Et tous les soirs, comme chaque soir,
Je n'ai posé que quatre questions
Mais ce soir, il me vient une autre question
Jusqu'à quand durera ce cycle infernal ?
Ce soir, il me vient une question
Jusqu'à quand durera ce cycle infernal
De l'oppresseur et de l'opprimé,
Du bourreau et de la victime
Jusqu'à quand cette folie ?
[…]
Paroles, arrangements et interprétation Hava Alberstein
Musique Traditionnelle
NMC Records

dimanche 2 septembre 2007

Fucking Cowboys




Gnawa Diffusion est un groupe musical créé le 27 juin 1992 à Grenoble autour d'Amazigh Kateb, fils de l'écrivain algérien Kateb Yacine. Ses textes en arabe, français et en anglais et ses rythmes très métissés (Chaâbi, gnawa, rock, reggae...) explorent la richesse musicale de l'Afrique du Nord.

Comment devenir un bon consommateur bête sage et crédule ?




En lisant le supplément du dimanche du journal la presse, j’ai découvert qu’il s’est convertit sans l’annoncer en supplément publicitaire. La formule adaptée à l’occasion est soit disant
« le Publireportage »
Sur cinq pages on nous vente les mérites de ce produit « souvent imité jamais égalé » sic.
Cad La vache qui rit.
On vous dit que le produit est très riche en vitamines on fait appelle à des nutritionnistes étrangers pour nous le confirmer.
On vous donne des leçons pour savoir lire une étiquette d’un produit alimentaire
(comme si on sortait tout juste de la jingle)
Et on nous confirme que ce fromage rendrait nos plats traditionnels (tajines, bric.....) encore plus savoureux !!!

Je vous laisse lire cette revue BOUDOUROU ,normalement conçu pour assurer un suivie et une critique constructive des événements culturels sociaux où politiques ?

http://www.lapresse.tn/pdf/magazine/2007-09-02_week.pdf

samedi 1 septembre 2007

***Ghazal***




J'ai découvert à travers ce morceau que la Ghazal est aussi une forme musicale ;)

Le ghazal est une forme poétique fixe

Origine du mot C’est un terme arabe qui signifie "conversation avec une femme"

Histoire du ghazal

Le ghazal est une forme persane ancienne (souvent à connotation érotique) apparue vers le dixième siècle et elle-même issue d’une forme arabe appelée qasida. Le ghazal a été introduit en Inde par l’invasion mongole au douzième siècle. Il se pratique aujourd’hui non seulement en Iran (farsi), au Pakistan (ourdou) et en Inde (ourdou et hindi)

En Europe, le ghazal persan a d’abord été connu par des traductions en latin, en allemand, en anglais et en français à la fin du XVIIe. Goethe fut le premier à employer le ghazal dans son Divan occidental-oriental (1819), inspiré de la traduction par Joseph Von Hammer du Divan de Hāfiz (le célèbre poète persan du XIVe siècle). Friedrich Rückert (1788-1866) a aussi donné des ghazals tant dans sa traduction de Hāfiz que dans sa propre poésie. Roses d’Orient (1822) est ainsi une libre adaptation de la poésie de Hāfiz, qui démontre la maîtrise que le poète allemand avait de cette forme.

L’influence des ghazals d’Hāfiz sur la littérature anglaise a été moins spectaculaire peut-être que sur la poésie allemande mais attestée dès le XIXe chez des poètes comme Shelley (1792-1822), Byron (1788-1824), ou Thomas Moore (1779-1852).

A l’époque moderne et contemporaine, le ghazal a été repris par plusieurs poètes occidentaux, notamment anglo-saxons, parmi lesquels on peut citer les américains Robert Bly, Adrienne Rich, W.S. Merwin, Jim Harrison, Galway Kinnell (notamment quand la poésie de Mirza Ghalib ((1797?-1869)) a été traduite et a rencontré un grand succès aux États-Unis), ainsi que chez Marilyn Hacker (qui est une des rares à suivre vraiment la règle du ghazal dans les deux ghazals qu’elle a donnés dans son dernier livre Desesperanto) ; le canadien John Thompson a également écrit des ghazals.
Toutefois l’un des poètes qui a le plus contribué à la renaissance du ghazal sur la "scène" anglophone fut Agha Shahid Ali, originaire de Cachemire (et de langue maternelle ourdou), décédé longtemps avant l'heure d'un cancer du cerveau à l’âge de 52 ans en 2002. Il en a écrit de très beaux notamment dans son recueil paru en 2003 A book of ghazals et dans cet autre recueil composé uniquement de ghazals Call me Ishmael tonight (W.W. Norton, 2003) ; il a également édité une anthologie de 107 poètes ayant utilisé cette forme : Ravishing disunities: the real Ghazal in english (2000). Sans oublier le travail de la poète anglo-iranienne Mimi Khalvati

Il faut noter enfin que dans les cultures indiennes et pakistanaises le ghazal est aussi une forme musicale utilisée dans des chansons et dans des films.

Les règles du ghazal

1. Le ghazal comporte en général de 5 à 15 couplets de deux vers chacun (ces distiques sont appelés sher). Chacun de ces couplets est considéré comme une entité indépendante au point de vue du sens. Il n’y pas d’enjambements entre les couplets. Le ghazal est donc une collection de shers et chaque couplet doit être un poème en lui-même. Il arrive qu’on les compare aux perles d’un même collier.

2. Le premier couplet ou sher est appelé matla. Chaque ligne se termine par le même refrain ou radif qui peut être un mot ou un court segment de phrase. Ce refrain apparaît ensuite à la deuxième ligne de chacun des couplets suivants (c’est la règle dite du radif). Le schéma est donc 1/1, 2/1, 3/1, 4/1, 5/1 et ainsi de suite.

3. Deux autres règles s’appliquent à la forme stricte du ghazal. Les vers doivent être de longueur équivalente (règle du beher ou mètre). Le ghazal est donc une collection de shers de même mètre.
L’autre règle enfin est plus difficile à expliquer, elle a le nom de kaafiyaa et consiste à introduire une rime intérieure qui doit se retrouver avant chaque radif ou refrain !

4. Enfin le ghazal se termine par un couplet appelé maqta et qui inclut souvent sous une forme ou une autre la signature du poète (ce peut-être son pseudonyme ou quelque chose qui le symbolise).

Résumé : le ghazal est une collection de shers de métrique identique se terminant par le(s) même(s) mot(s) refrain précédé du même motif rimé.

****Ce qu'il y a de beau****



une des plus belles chansons du Grand Jacques
" Il nous faut regarder"