Arrivée en blanc Des yeux désireux m’accompagnent Beau dans le simple, le petit, le brut, le maladroit, Un naturel voulu forcé joué Cela va vite, s’enchaîne, se mélange, des voix de partout se battent se croisent, Des voix internes qui s’adressent à l’autre Pas de synchronisation possible Pas de fusion, de fluidité, choc éclaboussures, fracas, fatigue, lassitude,
Vite vite, pour arriver au moment et puis encore vite pour épuiser le moment, et puis des corps las s’abandonnent Je ne peux pas aimer, tension, hatte, impatience, Pas encore vu les fleurs Pas encore ouvert les yeux, la bouche dépasse le corps interrompt sa communion avec tout, l’oreille se frustre.
J’ai soif, soif d’apaisement d’apprentissage Pourquoi affirmer, justifier, s’effacer, Il faut du temps, du sens, simple, beau serin
Patience pour retrouver l’épingle dans la botte de foin Retrouver le plaisir de la recherche Retrouver l’essence des actes, des mots, des gestes
Félicitations mais pas de papiers pour les élèves «performants» Immigration . Eric Besson a reçu des lycéens méritants de deux classes d’accueil. Et n’a pas voulu évoquer leur situation de sans-papiers.
Par VÉRONIQUE SOULÉ
Rania, Tiago, Anastasia, Parmiden, Leyi, Tirgran… Les élèves des deux «classes d’accueil», réservées aux nouveaux arrivants maîtrisant mal le français, du lycée parisien Paul-Valéry, étaient invités lundi chez Eric Besson. Photo de groupe dans le jardin, petits fours et discours : le ministre de l’Immigration avait sorti le grand jeu pour montrer que si la République expulse, elle sait récompenser les enfants d’immigrés, à condition qu’ils soient brillants.
Eric Besson a annoncé la création dès cette année de 200 bourses étudiantes d’un montant de 2 400 euros annuels, allouées pendant trois ans maximum et «récompensant des efforts exceptionnels d’intégration». Les candidats devront être déjà boursiers sur critères sociaux et avoir fréquenté des classes d’accueil - preuve qu’ils partent de loin et sont bien méritants. Ils devront en outre avoir décroché le bac avec la mention bien ou très bien, et être inscrits en IUT (Institut universitaire de technologie), en BTS (Brevet de technicien supérieur), ou en classe prépa. Ceux qui choisissent la fac sont donc exclus… «Nous avons voulu des filières exigeantes qui recherchent l’excellence», a indiqué le ministre. «Egalité». Entouré de la proviseure de Paul-Valéry et de l’inspecteur chargé du second degré à Paris, Eric Besson a indiqué qu’il «détestait le terme de discrimination positive» mais que cela y ressemblait : «Nous rétablissons la véritable égalité républicaine». Interrogé sur les élèves qui veulent s’intégrer et étudier mais qui ont des conditions de vie trop difficiles pour y arriver, il a répondu que «les plus performants» méritaient davantage.
Pourtant concernés, les ministres de l’Education nationale, Luc Chatel, et de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, étaient absents. Comme si leur collègue avait voulu tirer la couverture à lui. «C’était organisé chez nous, car c’est nous qui finançons à 100% et c’est nous qui avons eu l’idée», expliquait son entourage. Jusqu’au bout pourtant, une certaine confusion a régné : les élèves et leurs professeurs étaient persuadés d’aller chez Luc Chatel. La proviseure avait annoncé une invitation du «ministre», sans préciser. Lorsque la vérité s’est sue en vérifiant l’adresse, un élève a renoncé : majeur, il est menacé d’expulsion.
Dans ces classes, une bonne partie des familles est sans papiers. Contradiction. Arborant le badge RESF (Réseau éducation sans frontières), un enseignant a dénoncé la contradiction entre accueillir tous les élèves et les expulser dès qu’ils ont 18 ans s’ils sont sans papiers. «Ce n’est pas l’objet de la discussion», a répliqué Eric Besson. Certains élèves se disaient choqués à la sortie. Une liste d’une quinzaine de familles a été transmise au ministère : les enfants, à Paul-Valéry, s’accrochent en classe, mais à quoi bon tant d’efforts si les parents sont sans papiers.
Si je pense au désir de faire quelque chose qui démange et aiguillonne continuellement les millions de jeunes Européens qui ne peuvent plus qui ne peuvent plus supporter tout cet ennuis ni se supporter eus même, - je me rends compte qu’il doit y avoir en eux un désir d’endurer quelques souffrances afin de tirer de tirer de leur souffrance une raison plausible d’agir, d’accomplir un exploit. La détresse est nécessaire ! D’où le tapage des hommes politiques, d’où le grand nombre de « situations de détresse » fausses, inventées, exagérés dans toutes les classes possibles et l’aveugle complaisance à y croire. Ces jeunes gens exigent qu’on leur apporte ou leur fasse voir de l’extérieur non pas une sorte de bonheur-mais le malheur ; et leur imagination est déjà occupée d’avance à en faire un monstre, afin de pouvoir ensuite lutter avec un monstre. Si ces assoiffés de détresses sentaient en eux la force de se faire du bien à eux-mêmes de l’intérieur, de faire quelque chose pour eux-mêmes, ils sauraient aussi se procurer de l’intérieur une détresse propre, proprement personnelle. Leurs inventions pourraient alors être plus subtiles et leurs satisfactions faire entendre comme une belle musique : alors qu’ils remplissent aujourd’hui le monde de leurs cris de détresse et par conséquence bien trop souvent du sentiment de détresse! Ils ne savent rien faire d’eux-mêmes et ainsi ils tentent le diable en évoquant le malheur d’autrui : ils ont toujours besoin d’autrui ! Et sans cesse d’autrui !- Pardons, mes amis , j’ai osé tenter le diable en parlant de mon bonheur.
A l'occasion de la deuxiéme édition du festival du film Tunisien à Paris le court métrage "La Traversée" sera projeté ce Samedi 14 Mars à 16h00 au Cinéma L'Archipel Bleu.
Pour plus d'information sur le programme et l'adresse exacte voila le site du Festival
Un enfant de huit ans, habite une banlieue populaire sur les hauteurs de Tunis.Il descend à la ville afin de déposer son livret de collection et espère gagner une bicyclette.Seul, ou presque, il est confronté à la métropole. Son parcours s'avère plus compliqué que prévu…
40 degrés, des lézards partout apparament ils sont comme les chats des rues chez nous.Une capitale en effervesence. Des belles rencontres avec des gens et avec un continent. Une bonne bière locale!!! et une triste nouvelle au bout du fil... mais la vie continue en tout cas pour l'instant le cinéma continu.
Je n’y peux rien depuis déjà enfant et même largement avant l’arrivée du 7 magique ! J’ai toujours adoré le mauve !! Il n’y a qu’à voir mes photos de l’A3aid saghir pour tout comprendre ! Depuis que c’est devenu une couleur si connoté en Tunisie et qu’on la voix partout, (drapeaux, façade de cho3ba, sigle de la télé nationale ….. cet été j’ai même vu des arbres dont les troncs étaientt peint en mauve…) le mauve a disparue de nos gardes robes, eh oui! dés qu’on porte un habit en mauve on est sûr d’entendre la fameuse réplique : « Echnoua Hezbiste !! » Cette année le mauve est à la mode, donc je peux vous dire que pour moi qui n’aime pas le shopping faire les boutiques devient un réel plaisir.
Production : The Media Education Fundation Basé sur le livre de Jack Shaheen Ce documentaire totalement inédit passe à la loupe un des aspects les plus calomnieux de l’histoire du cinéma et que personne n’avait jamais osé contesté, depuis l’époque du muet jusqu’aux grandes productions hollywoodiennes d’aujourd’hui. Présenté par Jack Shaheen, Ph.D., auteur réputé, le film relève la longue succession d’images dégradantes qui ont été utilisées pour représenter les Arabes au cinéma.
Des bandits bédouins aux jeunes filles soumises, en passant par les cheiks sinistres et les terroristes armés, ce documentaire jette un éclairage dévastateur sur l’origine de ces portraits stéréotypés et sur leur apparition à des moments clés de l’histoire des États-Unis, démontrant du même coup les lourdes conséquences de cette représentation aujourd’hui. Jack Shaheen montre comment, au fil des ans, la persistance de ces images a fait en sorte de banaliser les préjugés entretenus à l’égard des Arabes et de la culture arabe, ce qui aurait eu pour effet de renforcer une vision étroite des individus d’origine arabe et d’accroître les répercussions des politiques intérieures et internationales des Etats-Unis sur leur vie.
En incitant le spectateur à réfléchir sur les conséquences sociales, politiques et simplement humaines de ces caricatures hollywoodiennes, ce film souhaite faire reconnaître l’urgence d’offrir un point de vue opposé qui rendrait justice à la diversité et au caractère humain du peuple arabe, tout en faisant ressortir le vrai visage et la richesse de l’histoire et de la culture arabes.
Production : The Media Education Fundation Basé sur le livre de Jack Shaheen
Ce documentaire totalement inédit passe à la loupe un des aspects les plus calomnieux de l’histoire du cinéma et que personne n’avait jamais osé contesté, depuis l’époque du muet jusqu’aux grandes productions hollywoodiennes d’aujourd’hui. Présenté par Jack Shaheen, Ph.D., auteur réputé, le film relève la longue succession d’images dégradantes qui ont été utilisées pour représenter les Arabes au cinéma.
Des bandits bédouins aux jeunes filles soumises, en passant par les cheiks sinistres et les terroristes armés, ce documentaire jette un éclairage dévastateur sur l’origine de ces portraits stéréotypés et sur leur apparition à des moments clés de l’histoire des États-Unis, démontrant du même coup les lourdes conséquences de cette représentation aujourd’hui. Jack Shaheen montre comment, au fil des ans, la persistance de ces images a fait en sorte de banaliser les préjugés entretenus à l’égard des Arabes et de la culture arabe, ce qui aurait eu pour effet de renforcer une vision étroite des individus d’origine arabe et d’accroître les répercussions des politiques intérieures et internationales des Etats-Unis sur leur vie.
En incitant le spectateur à réfléchir sur les conséquences sociales, politiques et simplement humaines de ces caricatures hollywoodiennes, ce film souhaite faire reconnaître l’urgence d’offrir un point de vue opposé qui rendrait justice à la diversité et au caractère humain du peuple arabe, tout en faisant ressortir le vrai visage et la richesse de l’histoire et de la culture arabes.
Production : The Media Education Fundation Basé sur le livre de Jack Shaheen
Ce documentaire totalement inédit passe à la loupe un des aspects les plus calomnieux de l’histoire du cinéma et que personne n’avait jamais osé contesté, depuis l’époque du muet jusqu’aux grandes productions hollywoodiennes d’aujourd’hui. Présenté par Jack Shaheen, Ph.D., auteur réputé, le film relève la longue succession d’images dégradantes qui ont été utilisées pour représenter les Arabes au cinéma.
Des bandits bédouins aux jeunes filles soumises, en passant par les cheiks sinistres et les terroristes armés, ce documentaire jette un éclairage dévastateur sur l’origine de ces portraits stéréotypés et sur leur apparition à des moments clés de l’histoire des États-Unis, démontrant du même coup les lourdes conséquences de cette représentation aujourd’hui. Jack Shaheen montre comment, au fil des ans, la persistance de ces images a fait en sorte de banaliser les préjugés entretenus à l’égard des Arabes et de la culture arabe, ce qui aurait eu pour effet de renforcer une vision étroite des individus d’origine arabe et d’accroître les répercussions des politiques intérieures et internationales des Etats-Unis sur leur vie. En incitant le spectateur à réfléchir sur les conséquences sociales, politiques et simplement humaines de ces caricatures hollywoodiennes, ce film souhaite faire reconnaître l’urgence d’offrir un point de vue opposé qui rendrait justice à la diversité et au caractère humain du peuple arabe, tout en faisant ressortir le vrai visage et la richesse de l’histoire et de la culture arabes.
Voilà que l'on se cache Quand se lève le vent De peur qu'il ne nous pousse Vers des combats trop rudes Voilà que l'on se cache Dans chaque amour naissant Qui nous dit après l'autre Je suis la certitude
Voilà que l'on se cache Que notre ombre un instant Pour mieux fuir l'inquiétude Soit l'ombre d'un enfant L'ombre des habitudes Qu'on a plantées en nous Quand nous avions vingt ans Serait-il impossible de vivre debout
Comme la moule, mon frère, Tu es comme la moule Enfermé et tranquille. Tu es terrifiant, mon frère, Comme la bouche d’un volcan éteint. Et tu n’es pas un, hélas, Tu n’es pas cinq, Tu es des millions. Tu es comme le mouton, mon frère Quand le bourreau habillé de ta peau Quand l’équarrisseur lève son bâton Tu te hâte de rentrer dans le troupeau Et tu vas à l’abattoir en courant, presque fier. Tu es la plus étrange des créatures, en somme, Plus drôle que le poisson Qui vit dans la mer sans savoir la mer. Et s’il y a tant de misère sur terre C’est grâce à toi, mon frère, Si nous sommes affamés, épuisés, Si nous somme écorchés jusqu’au sang Pressés comme la grappe dans notre vin, Irai-je jusqu'à dire que c’est de ta faute, non, Mais tu y es pour beaucoup mon frère.
Le 16 Septembre 2008, des tchadiens ont portés plainte contre Hisséne Habré, leur ancien président, pour crime contre l’humanité. Un avocat américain, responsable de l’ONG Humain Rights Watch, a décidé de faire payer le dictateur.
Ce juriste, Reed Brody, est surnommé « le chasseur de dictateurs » depuis qu’il a obtenu il y a quelques années des poursuites contre Agusto Pinochet, l’ancien président chilien. Pour spécial Investigation, le journaliste Florent Chevolleau a suivi la traque de l’avocat Reed Boady contre Hisséne Habré, dictateur toujours impuni.
Le vent coule et s'en va, Le même vent ne balance jamais deux fois la même branche de cerisier.
Les oiseaux gazouillent dans l'arbre: des ailes qui veulent voler. La porte est fermé: il faut la forcer.
C'est toi que je veux: que la vie soit belle comme toi, amicale et pleine d'amour. Je sais qu'il n'est pas encore fini, le banquet de la misére. Il finira pourtant.......
Gaza produit des oeillets, des roses, et des chrysanthèmes. Le climat doux et la proximité de la mer offrent des conditions idéales. Il y dix ans, les producteurs gazaouis exportaient 80 millions de fleurs par an. Mais depuis la prise de pouvoir par le Hamas en 2007, et le blocus imposé par Israël, les exportations ont pratiquement cessé. Le marché européen a besoin de fleurs pour la Saint-Valentin. Israël a donc cédé à la demande des Pays-Bas et allégé le blocus à titre exceptionnel. La coordination est faite par le gouvernement néerlandais. Ses représentants attendent à la frontière israélienne. La quantité autorisée à transiter ne représente qu'une petite partie de la production de Gaza. Mais elle soulagera quelques fermiers. Et cela profitera aussi au commerce israélien. La plupart des fleurs de Gaza sont achetées pour l'exportation, par une compagnie israélienne, qui exporte ensuite vers l'Europe.
Quand j’ai quitté la Tunisie j’ai pris très peu de choses entre autre quelques photos mes cahiers de note et une pile de k7 audio sur les quelles j’enregistrais chaque jeudi l’émission « l’air du temps » de Habib Belaid. Ce soir j’apprends la nouvelle qu’il est écarté de l’équipe d’RTCI et affecté aux archives de la télé. Une envie me prend d’aller chercher ces K7 du fond d’un tiroir poussiéreux. Je les trouves étiquetés datés , et je les écoute… Été 99 j’avais une vingtaine d’année, pas d’internet pas trop de cd et pas de possibilités d’ouverture sur les musiques du mondes, des musiques différentes recherchés, engagés, et profondes. Ce rendez vous du jeudi est devenu ma petite fenêtre sur le monde. J’y ai découvert Brel, Chikh Imam,The Doors, Zied Rahabeni, Myriam Makeba, Rim El Bana, Brassin, Nougareau, Oumaima el Khalil....
Maintenant en 2009, avec Zaitouna, Mozaique, dans une Tunisie qui s’accommode de plus en plus de la médiocrité et de la complaisance ils nous privent encore et encore des quelques soupapes de survie possible. Ils écartent un par un les gens qui défendent une alternative possible, un regard différent, une vision du monde en couleur. Et quoi encore….
Tunisie tout courts Des films et… des sensibilités
Asma Drissi La Presse 10/01/09
«Tunisie tout courts» est, en fait, une vitrine sur notre production cinématographique, un bric-à-brac de tout ce qui s’est fait l’année écoulée en termes de courts métrages. Une production dense, certes, mais la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Certains sortent, bien entendu, du lot et nous relèvent la diversité des styles et des univers de ces cinéastes, dont Chassé-croisé de Mohamed Ben Becher et La traversée de Nadia Touijer.
Chassé-croisé : touchant et fleur bleue
Mohamed Ben Becher n’est pas à sa première expérience cinématographique, mais son quatrième court-métrage Chassé-croisé est de loin le plus abouti. Présenté dans le cadre des soirées du court-métrage tunisien le week-end dernier, ce film ressemble le plus à son auteur, à son univers et surtout à sa sensibilité artistique. Chassé-croisé est une histoire d’amour compliquée où se mêlent histoires de cœur et histoires d’amitié. Monia, Malek, Sofiène et Sami ont grandi ensemble. Ils ont partagé tous les jeux d’enfants sur la terrasse de l’immeuble. Et comme le dit la chanson, la vie sépare ceux qui s’aiment, chacun part de son côté pour réaliser ses rêves. Le retour de Sofiène de France est un événement déclencheur. La quatrième partie du puzzle vient compléter le tableau. Sauf que le temps de l’innocence est bien loin, et le jeu est devenu un jeu d’adultes : on s’aime, on se déchire, on se sépare, on se trahit et on y laisse des plumes. Un chassé-croisé entre ces quatre amis brise la quiétude de ce tableau de «famille», mais la scène finale du film (un autre flash-back) semble nous dire que ces histoires de cœur ne peuvent point briser les vraies amitiés. Pour porter à l’écran cette histoire, Ben Becher entreprend un va-et-vient entre passé et présent. Un présent réaliste et des souvenirs plutôt oniriques. Ce passé qui vient éclairer le présent— de la narration— «trahit» ces personnages et nous donne des indices pour saisir toute leur fragilité. Ben Becher se place en spectateur et porte un regard tendre sur ses personnages, le jeu intérieur accentué par l’économie des dialogues donne à cette histoire une dimension psychologique. Le bonheur, ou la quête du bonheur, thème récurrent dans les films de Mohamed Ben Becher, donne à l’œuvre un côté touchant, un peu fleur bleue, même si, par moments, il force un peu la dose, surtout dans la scène où on étale des pétales de roses sur le lit de Monia. Mohamed Ben Becher se laisse entraîner dans un élan de romantisme, ça plaît mais donne au film un côté naïf hors propos.
Traversée : une approche très humble
La traversée de Nadia Touijer est le deuxième film marquant de ces soirées, sélectionné dans la compétition officielle court-métrage des JCC 2008. Ce film s’est distingué par son aspect peu conventionnel dans le cinéma tunisien, son rythme et le style de sa narration. Dans la veine du cinéma iranien, Nadia Touijer nous entraîne dans un parcours contemplatif de la ville et ses contrastes à travers la traversée d’Amine, un enfant de 8 ans. L’objectif de cette traversée est de déposer un album d’autocollants, un jeu qui lui permettra de gagner une bicyclette. La caméra épouse par moments le point de vue de l’enfant, parfois elle l’abandonne pour nous offrir des plans variés de la métropole. Le regard du petit garçon croise celui d’un clochard qui le fait dévier de sa trajectoire et abandonner sa marche pour lui emboîter le pas. Cette fiction se nourrit de la réalité et qui déverse dans le documentaire, tels des vases communicants. Et de cet univers hostile, Nadia Touijer sait y mettre quelques touches de poésie en étant à l’écoute de son univers pour en saisir les subtilités de ses détails. Mais La traversée manquait de péripéties, elle est restée une simple marche vers un objectif connu d’avance, et même quand un élément nouveau intervient, et que la magie opère dans un simple échange de regards, il n’est pas pour le moins déterminant dans le cours de l’histoire. Dommage que pour ce film silencieux, quasi méditatif, Nadia Touijer n’ait pas su développer cette relation entre le petit enfant et le clochard, et que le film soit resté linéaire jusqu’à la fin pour y découvrir la chute. La traversée de Nadia Touijer dépasse la simple histoire du film, c’est plutôt une approche minimaliste et humble de voir le cinéma. Asma Drissi
Une nouvelle arrivée dans la famille, et quel arrivée le 5 Février ma cousine à accouché toute seule à la maison !! Eh oui, elle n’a eu que très peu de contraction et d’un cout le bébé fait coucou ou plutôt un grand WAAAAAA!! et débarque !! Resté quelque temps sous le choc par terre à coté de son bébé, elle réussit comme même à appeler son mari. A la clinique se fut l’étonnement totale personne n’a donné de chance au bébé resté trop longtemps sans soins. Mais voila elle s’es accrochée !! Le staff médicale à proposé de l’appeler Amal(espoir), et c’est devenu la star du service. Amal va bien ma cousine et son mec se sont remis de leurs émotions. Mon père ironique comme dab me sort « Etofla Mazrouba, c’est compréhensible, c’est dans l’air du temps :) »
Aprés sa sortie aux Journée Cinématographique de Carthage,le court métrage Tunisien « la Traversée » est sélectionné dans les festivals suivants :
- Fespaco au Burkina-Faso du 28 Février au 07 Mars 2009 - Festival du film Tunisienà Paris Mars 2009 - Festival du Film Africain de Tarifa Espagne 22 au 31 Mai - Festival du film d’Afrique d’Asie et d’Amérique Latine à Milan du 23 au 29 Mars - Festival de la création et de la Liberté à Doha Qatar du 9 au 12 Avril
Suite au jeu lancé par Lolita voila mon tag musical!!
Il s'agit de “mettre son ipod en position aléatoire et coller les treize chansons qui sortent du chapeau aux treize questions suivantes, sans tricher bien sur !”.
1- Comment vous sentez-vous aujourd’hui ? "Out of the time men" C’est un peu ça today ; )
2. Comment les autres vous voient ? "Yellow fever" Fella kuthi Je ne sais je demande et vous dis ;)
3. Quelle est l’histoire de votre vie ? "Sibérie" Manu Chao Je me reconnais plus dans le début de la chanson « J’ai tant rêvé du fleuve Amour J’ai tant pêché à boire ton eau. Sur la place rouge de nos deux cœurs…. »
4. Quelle chanson pour votre enterrement ? "Tzakar ma ten3ad" Fairuz
Du Radif iranien me conviendrait parfaitement !!
5. Comment allez-vous de l’avant dans la vie ? "Just like that" Fella Kutti C’est assez vrai
6. Comment être encore plus heureux ? « Wolf at the door » RadioHead Ce n’ai pas dans mes objectif le « Encore Plus » être juste heureuse me suffi amplement.
7. Quelle est la meilleure chose qui vous soit arrivée dans la vie ? « Daimond and gold » Tom waits C’est pas vraiment ca, alors pas du tout…..
8. Pour décrire ce qui vous ravit ? « Demain l’ont se marient » Jacque Brel
:) no comment
9. Votre boulot pour vous c’est… ? « L’aventure» Brel Oui, l’imprévisible, la création, l’éternelle recherche…
10. Que devriez-vous dire à votre boss ? « Monkey Banan » Fela Kutti Oups !!!
11. Pour vous, l’amour c’est… ? « Le réveil de la mariée » Padovani J’adore ce morceau il peut tout à fait symboliser une image musicale de l’amour !!
12. Pour vous, la sexualité ça doit être… ? "Patchanka". Manu Chao,
Définition de Patchanka : Intégrants de nombreuses influences, les musiciens de la Mano concoctent un son particulier, cocktail de rock, salsa, raï, reggae et rap auquel ils donnent un nom : "Patchanka". Manu Chao, qui écrit les textes, en donne une définition personnelle : "De la musette avec des paroles apaches et l'esprit chorizo".
L’esprit chorizo ca y va un peu fort la :D
13. Bloguer pour vous c’est… ? ""El Arbol de l’olvido Lhasa de Sela Inscrire des pensées, faire une pause de temps en temps de mon transit.
Le 27 Janvier dernier la commission européenne à sortie le partie d’opposition iranien « Moujahidin Khalek iran » de la liste des organisations terroristes. Maryam Radjavi présidente du partie à organisé une Manifestation à Bruxelles pour fêter l’événement entourée à l’occasion de plusieurs politiciens venu des quatre coins du monde pour la soutenir. Au delà du partie en sois, de son passée, de ces revendication actuelle et de tout les questionnements que j’ai concernant son financement et ses objectifs, ce rendez vous annuel à Bruxelles m’a toujours intéressé (voir un ancien post au même sujet)http://transitworld.blogspot.com/2007/08/mariam-radjavi-prsidente-de-liran.html, il reflète pour moi une certaine façon de s’exprimer qu’ont les iraniens, le moins qu’on puisse dire c’est que le raffinement et la poésie sont toujours présent même dans un cadre militant. Quelques photos pour vous faire partager l’événement.
Alors que la Tunisie ,le Bénin, le Cap Vert, le Sénégal, le Gabon, la République démocratique du Congo, et l'Ile Maurice ont déjà signé des accords de gestion concertée de l’immigration. Le mali dis NON a Sarko !!!
Signature de l’accord franco-malien d’immigration : Le Mali refuse, la France recule, mais pour combien de temps ? lundi 12 janvier 2009
Sous la pression des associations de la société civile et des milliers de maliens vivant en France, le gouvernement malien, pour la 4e fois consécutive, vient de refuser d’apposer sa signature sur un document qui autoriserait la France à chasser nos compatriotes résidant sur saon territoire. Ce quatrième refus du gouvernement malien a été applaudi dès la nuit du jeudi 8 janvier 2009. Tard dans la nuit du jeudi 8 janvier 2009, la rumeur selon laquelle le gouvernement malien s’apprêtait à dire non à la France pour la 4e fois consécutive, est devenue une réalité. Face à ce refus malien, la délégation française conduite par le secrétaire général du ministère de l’immigration et de l’identité nationale, venue en élément précurseur, a rapidement fait ses bagages pour rejoindre le ministre Brice Hortefeux en tournée ouest africaine et qui se trouvait à Ouagadougou. En effet, le ministre français de l’immigration et l’identité nationale, de Ouagadougou, devait rallier Bamako, pour parapher les documents de l’accord que son secrétaire général, pendant son séjour bamakois aurait mis au point avec les autorités maliennes. Mais, le refus malien, a contraint le bras séculier de Nicolas Sarkozi dans sa lutte contre les immigrés en France à revoir son planning de vol. Il faut dire que la signature d’un accord avec le Mali était devenue très prépondérante pour Brice Hortefeux. Soupçonné d’être sur le départ du ministère chargé de l’immigration et de l’identité nationale, Brice Hortefeux tenait à accrocher l’accord entre le Mali et la France dans son salon comme un trophée de chasse. Mais, Hortefeux ministre dans un gouvernement dirigé par un Président français qui a vainement tenté à Dakar de nier le passé historique de l’Afrique, se souviendra pendant longtemps que les soudanais devenus maliens ont eu le temps de transmettre leur sang de résistants émérites à leur descendance. La forte mobilisation engagée depuis dix mois par la société civile, au Mali, avec l’association malienne des expulsés en tête et en France, pour dénoncer le contenu de cet accord, a porté encore fruit. On se souvient de l’alerte de la CIMADE sur la visite d’une délégation française dans nos murs pour faire aboutir les négociations en vue de la signature de l’accord de gestion des flux migratoires entre le Mali et la France. Cette alerte a déclenché une solidarité entre associations maliennes et françaises pour barrer la route à la volonté française de faire porter le chapeau des expulsions de maliens aux autorités de nos pays. Il est clair qu’avec ou sans accord, la France va expulser nos compatriotes. Elle le fait déjà si bien qu’on peut se demander pourquoi Sarkozi et son ministre Hortefeux tiennent tant à un accord. « La France veut cet accord pour se dédouaner et faire porter le chapeau à nos autorités qui accepteraient de le signer », a déclaré récemment Mme Aminata Dramane Traoré, lors d’une conférence. Mais, entre autres raisons, le gouvernement malien a reculé à cause de la forte mobilisation de la société civile. En France, les diverses mobilisations sur l’Ambassade et le Consulat du Mali, notamment celle du mercredi 7 janvier 2009, avec la Coordination 75 des sans-papiers, liées à celles de ces trois derniers jours au Mali, ont permis d’informer le peuple malien et la diaspora malienne en France des aspects néfastes de cet accord. « C’est cela qui a obligé le gouvernement malien à résister pour ne pas se voir désavouer par le peuple malien qui est fortement opposé à la signature de ce document », a déclaré Ousmane Diarra, à l’annonce de la nouvelle du refus des autorités maliennes de signer un quelconque document avec la France. Mais, en militant averti, il a estimé que cette victoire n’est pas suffisante. Il invite les maliens à se mobiliser comme un seul homme derrière les autorités pour dire non à la France qui a sûrement reculé pour mieux imposer son accord à notre pays.
A la périphérie de Tunis capitale, s’étale le cimetière du Jallez, ce lieu immense sillonné chaque jour par des silhouettes à la recherche d’un travail mais aussi d’un point d’ancrage…
Réalisation / image : Nadia Touijer
son : Paul Delvoie
Montage : Hervé Brindel
production Atelier de production du Gsara distribution DISC asbl
Se mi guardo nello specchio con il tempo che e' passato sono solo un po' più ricco più cattivo e più invecchiato. E' l'amara confessione di un cantante di successo forse e' l'ultima occasione che ho di essere me stesso
Quando ho smesso di studiare per campare di illusioni sono stato il dispiacere di parenti e genitori ero uno di quei figli sognatori adolescenti che non vogliono consigli e rispondono fra i denti.
Vaffanculo Vaffanculo ma la musica e' cattiva e' una fossa di serpenti e per uno che ci arriva quanti sono i fallimenti mi diceva quella gente che s'intende di canzoni hai la faccia da perdente mi dispiace non funzioni.
Masini Vaffanculo. Vaffanculo Vaffanculo. Non importa se ho pianto e sofferto questa vita fa tutto da se nella musica ho solo scoperto il bisogno d'amore che c'e'. Chi lo sa che cosa e' vero in un mondo di bugiardi non si può cantare il nero della rabbia coi miliardi siamo tutti conformisti travestiti da ribelli siamo lupi da interviste e i ragazzi sono agnelli che ti scrivono il dolore nelle lettere innocenti e la loro religione e' di credere ai cantanti ma li trovi una mattina con la foto sul giornale in quell'ultima vetrina con la voglia di gridare al mondo Vaffanculo. Vaffanculo Vaffanculo.
Mi dimetto da falso poeta da profeta di questo Fan's club io non voglio insegnarvi la vita perché ognuno la impari da sé.
Me ne andrò nei rumore dei dischi sarò io a liberarvi di me di quel pazzo che grida nei dischi il bisogno d'amore che c'e' ora basta io sto male non e' giusto Vaffanculo.
Nello specchio questa sera ho scoperto un'altro volto la mia anima e' più vera della maschera che porto finalmente te lo dico con la mia disperazione caro mio peggior nemico travestito da santone Vaffanculo Vaffanculo Vaffanculo Vaffanculo.
Va te faire foutre
Si je me regarde dans le miroir,
Avec le temps qui est passé,
Je suis juste un peu plus riche,
Plus méchant et plus vieux.
C'est l'amère confession D'un chanteur à succès,
Peut-être que c'est la dernière occasion
Que j'ai d'être moi-même.
Quand j'ai arrêté d'étudier
Pour vivre de mes illusions
J'ai fait le désespoir De ma famille et de mes parents.
J'étais un de ces enfants,Rêveurs adolescents,
Qui ne veulent pas de conseils Et répondent entre les dents :
Va te faire foutre, va te faire foutre...
"Mais la musique est cruelle,C'est une fosse à serpents,
Et pour un seul qui y arrive,Combien il y a d'échecs !
"Me disaient ces gens Qui s'y connaissent en chanson.
"T'as une tête de perdant,Je suis désolé mais tu marcheras pas Masini,
va te faire foutre. "Va te faire foutre, va te faire foutre.
Peu importe si j'ai pleuré et souffert,
Cette vie fait tout d'elle-même.
Dans la musique j'ai juste découvert,
Le besoin d'amour qu'il y a.
Qui sait ce qui est vrai Dans un monde de menteurs,
On ne peut pas chanter le noir De la colère avec nos milliards.
Nous sommes tous des conformistes Déguisés en rebelles,
Nous sommes des loups d'interviews
Et les jeunes sont des agneaux
Qui t'écrivent leur douleur Dans leurs lettres innocentes,
Et leur religion C'est de croire aux chanteurs.
Mais tu les trouves un matin Avec la photo dans le journal
Dans cette dernière vitrine,
Avec l'envie de crierAu monde :
Va te faire foutre.Va te faire foutre, va te faire foutre.
Je m'en vais en faux poète,En prophète de ce fan club.
Moi je ne veux pas vous apprendre la vie
Car chacun l'apprend pas soi-même.
Je m'en irai dans le bruit des sifflets,
Ce sera moi-même qui voue libérerai de moi,
De ce fou qui crie dans ses disques
Le besoin d'amour qu'il y a.
Maintenant ça suffit, je me sens mal,
Ce n'est pas juste, va te faire foutre.
Dans le miroir ce soir,
J'ai découvert un autre visage,
Mon âme est plus vraie Que le masque que je porte.
Enfin je te le dis,Avec mon désespoir,
Mon cher pire ennemi Déguisé en petit saint :
Va te faire foutre, va te faire foutre,Va te faire foutre, va te faire foutre.
Si qq peut m'aider de rendre la vidéo visible pour les gens qui consulte de Tunisie car elle ébegé sur youtube :)
À travers un communiqué du Ministère du Pouvoir Populaire pour les Relations Extérieures, le gouvernement vénézuélien a pris la décision d’expulser l'ambassadeur israélien du Venezuela en réaction aux attaques d'Israël contre la population dans la Bande de Gaza. Les attaques inclémentes des forces militaires de l'Israël, ont causé le décès de plus de 600 personnes en Gaza, dont beaucoup de femmes et enfants.
Le communiqué émis par la chancellerie vénézuélienne : COMMUNIQUÉ Le Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela assiste une fois de plus, avec les Peuples du monde, à ce qui est l’horreur du décès d'enfants et de femmes innocents, comme conséquence de l'invasion de la Bande de Gaza par des troupes israéliennes, et du bombardement inclément que l'État de l'Israël, depuis ciel et terre, décharge systématiquement sur le territoire palestinien.
Dans cette heure tragique et indignant, le Peuple du Venezuela souhaite manifester sa solidarité sans restriction avec l’héroïque Peuple palestinien, partage la douleur de la perte des êtres chers, et elle leur tend la main en affirmant que le gouvernement vénézuélien ne se reposera pas jusqu'à voir punis les responsables de ces crimes indignes.
Le Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela condamne catégoriquement les violations flagrantes du Droit International encouru par l'État de l'Israël, et dénonce son usage planifié de terrorisme d'État, et par conséquent ce pays est désormais placé à la marge du concert des nations.
Pour les raisons précédemment mentionnées, le Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela a décidé d'expulser à l'ambassadeur d'Israël et une partie du personnel de l'Ambassade au Venezuela, en réaffirmant sa vocation de paix et son exigence de respect au Droit International.
Le Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela a instruit à sa Mission devant l'ONU pour que, avec la majorité de gouvernements qui ainsi le réclament, il soit fait pression pour que le Conseil de Sécurité applique des mesures urgentes et nécessaires pour arrêter cette invasion de l'État d'Israël contre le territoire palestinien.
Le Président Hugo Chavez, qui a maintenu des rencontres avec des hauts représentants du Conseil Mondial Juif, s'est toujours opposé à l'antisémitisme et tout type de discrimination et de racisme, fait un appel fraternel au peuple juif à travers le monde pour qu'il s'oppose aux politiques criminelles de l'État d'Israël, rappelant les pires pages de l'histoire du siècle XX.
Avec le génocide du Peuple palestinien, l'État d'Israël ne pourra jamais offrir à son Peuple la perspective d'une Paix aussi nécessaire que durable.
Je n’ai jamais cru en une vérité unique. Qu’il s’agisse de la mienne ou de celle des autres. Je crois que toutes les écoles, toutes les théories peuvent être utiles en un certain lieu, en un temps donné. Mais je crois qu’on ne peut vivre qu’en s’identifiant passionnément, et absolument, à un point de vue.
Toutefois, le temps passant, à mesure que nous changeons, que le monde change, les objectifs varient et le point de vue se déplace. Si je considère les essais que j’ai écrits, les idées émises en maints endroits et en des occasions si variées, au cour de toutes ces années, une chose me frappe : Une certaine continuité. Pour qu’un point de vue soit d’un quelconque utilité, il faut s’y consacrer totalement, il faut le défendre jusqu'à la mort. Pourtant, en même temps, une petite voix intérieure murmure : « Hold on tightly, let go lightly. »
Peter Brook Points de suspension 44 ans d’exploration théatrale 1946-1990
« Le sens des choses n’est pas dans la réalité objective, il est dans l’histoire et dans le but poursuivi » , Or nos victoires techniques viennent inventer le « bonhomme-instant ».l’homme fulgurant qui aime l’urgence car elle le pousse à l’acte en lui évitant de penser devient un forçat du présent dont le rapport au temps organise un style de vie : "Nous avons les moyens de jouir sans entrave. Amis épicuriens, groupons-nous pour lutter contre les rabat-joie qui veulent noue en empêcher ". Une telle solidarité procure le bonheur de la vertu indignée : "Nous ne faisons pas de mal. Nous voulons simplement jouir de la vie. "
Mais , ce réflexe ne donne pas au temps la durée qui permet la naissance du sens, ces groupes centrés sur la jouissance se désolidarisent très tôt et ne transmettent rien à leur amis ni à leur enfants. Le sens donne un bonheur durable et transmissible alors que le plaisir solitaire dure le temps d’un éclair.
Le sens se construit en nous avec ce qui est avant nous et après nous, avec l’histoire et la rêverie, l’origine et la descendance. Mais, si notre culture ou les circonstances ne disposent pas autour de nous quelques liens affectifs pour nous émouvoir et constituer des souvenirs, alors la privation d’affect et la perte de sens feront de nous des « bonhommes-instants ». Nous saurons jouir vite mais, en cas de malheur, nous serons privés des principaux facteurs de Résilience.
« Plus une société obtient un haut niveau d’organisation, plus les individus se désolidarisent » Plus les conditions de vies s’améliorent moins chaque homme a besoin des autres. Au contraire même, il est entravé dans sa course à l’amélioration de soi quand il s’occupe des autres, alors que, dans une société ou l’on ne peut vivre seul, s’occuper des autres, c’est se protéger.