dimanche 15 novembre 2009

"Délire d'une nuit d'octobre"


Arrivée en blanc
Des yeux désireux m’accompagnent
Beau dans le simple, le petit, le brut, le maladroit,
Un naturel voulu forcé joué
Cela va vite, s’enchaîne, se mélange, des voix de partout se battent se croisent,
Des voix internes qui s’adressent à l’autre
Pas de synchronisation possible
Pas de fusion, de fluidité, choc éclaboussures, fracas, fatigue, lassitude,

Vite vite, pour arriver au moment et puis encore vite pour épuiser le moment, et puis des corps las s’abandonnent
Je ne peux pas aimer, tension, hatte, impatience,
Pas encore vu les fleurs
Pas encore ouvert les yeux, la bouche dépasse le corps interrompt sa communion avec tout, l’oreille se frustre.

J’ai soif, soif d’apaisement d’apprentissage
Pourquoi affirmer, justifier, s’effacer,
Il faut du temps, du sens, simple, beau serin

Patience pour retrouver l’épingle dans la botte de foin
Retrouver le plaisir de la recherche
Retrouver l’essence des actes, des mots, des gestes



Octobre 2007

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